J’avais juste besoin de changement et j’ai trouvé que Kvik était une excellente orientation qui combinait du design, des modèles de cuisine et la pratique de la cuisine que j’apprécie. Kvik proposait également une approche plus moderne vis-à-vis de la clientèle.

— Miguel Zafon

Aujourd’hui, nous allons rencontrer Miguel Zafon, l’un de nos franchisés. Alors que l’épidémie de coronavirus faisait rage, il a ouvert le magasin Kvik Valencia Sorni dans un ancien bâtiment bancaire plein de charme au cœur de Valence. Depuis notre dernier entretien, il a ouvert son magasin phare, Kvik Alfafar. Quand nous y sommes allés, ce n’était qu’un terrain vague, mais nous en avons fait le tour et Miguel nous a fait part de ses rêves pour le futur magasin. Vous en saurez plus à ce sujet dans cet épisode.

Nous proposons un concept de franchise et nous avons près de 200 magasins dans 12 pays. Nos objectifs de croissance sont ambitieux et nous souhaitons en ouvrir encore plus. Nous avons actuellement 65 ouvertures en attente pour les franchisés sur notre site Web et au total, nous comptons ouvrir au moins 100 magasins supplémentaires ! Donc, si un entrepreneur dort en vous, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil à notre site Web et voyez s’il y a une ouverture prévue près de chez vous. Nous recherchons des personnes qui souhaitent être leur propre patron avec un concept, un produit et une équipe solides pour les accompagner. Vous n’avez pas nécessairement besoin d’avoir de l’expérience dans l’industrie de la cuisine, comme vous le constaterez dans cet entretien avec Miguel. Tout ce dont vous avez besoin, c’est savoir orchestrer ce qui vous passionne et être motivé pour travailler dur afin de développer votre activité. 

Veuillez noter que cette page est une transcription de l’épisode.

De magnifiques cuisines à des étonnamment bas

Miguel : Je m’appelle Miguel. J’ai 42 ans. Je suis né à Valence. J’ai trois filles. J’aime ma famille. Mon épouse est géniale. C’est une femme incroyable. Nous avons rejoint l’aventure Kvik il y a deux ans maintenant. Cela fera exactement deux ans le mois prochain. Je n’avais aucune expérience dans l’industrie des cuisines.

Je travaillais depuis 15 ans dans le secteur informatique en tant qu’ingénieur. Par ailleurs, j’adore le design et j’ai vécu une belle expérience en construisant ma propre maison un an avant de découvrir l’univers de Kvik. J’ai beaucoup fréquenté les magasins de cuisine. Je pense que j’en ai visité cinq parce que j’adore aussi cuisiner.

Donc, à l’issue de cette expérience, je suis tombé sur le projet Kvik lors d’un événement qui s’est tenu ici à Valence. J’y suis allé avec un de mes amis. Il cherchait un nouveau projet à réaliser, une nouvelle orientation à donner à sa carrière. J’ai donc rencontré un représentant de Kvik là-bas. C’était la première fois que je consultais l’un de leurs magazines. Ils sont vraiment magnifiques. C’est comme s’il s’agissait d’objets d’art. 

J’ai donc jeté un œil à mon premier magazine Kvik et j’ai découvert qu’il présentait des cuisines sublimes à des prix complètement fous.

Julie : Comment ça, fous ? Dans le bon sens du terme ?

Miguel: Crazy low.

Julie : Étonnamment bas. D’accord.

Miguel : Étonnamment bas. Parce que, comme je vous l’ai dit, j’ai construit moi-même ma cuisine il y a quelques mois et j’avais une bonne connaissance des prix du marché pour pouvoir constater que les prix étaient vraiment, vraiment bas pour la beauté des modèles proposés. Après quoi, j’ai découvert que la qualité était, elle aussi, au rendez-vous. Nous avions donc ces beaux produits aux prix attractifs d’un côté.

J’ai donc commencé à me poser des questions sur le type de client ou la cible que Kvik visait avec ses produits et sur la stratégie commerciale. Tout était en ligne.

C’est fou aussi parce que vous pouvez ouvrir un magasin de cuisine et ne pas passer votre temps à attendre les clients, comme si vous jouiez à la loterie. Ne jamais savoir qui va passer la porte.

Kvik avait une approche différente avec un important service de marketing qui investissait beaucoup d’argent pour faire venir les clients dans le magasin. C’est ce qu’ils appellent des réservations. Et ils peuvent vous dire combien de réservations vous allez avoir par semaine.

Donc, dans notre cas, à l’heure où je vous parle, 65 % de notre activité passe par le canal marketing. Et en tant qu’entrepreneur, cela vous donne beaucoup de confiance pour gérer votre activité parce que vous savez que la plupart des clients seront trouvés pour vous. Inutile de partir en chasse. C’est ce qu’ils font sur Internet. Je crois que cela se passe principalement sur Facebook et Instagram. Et vous pouvez ainsi prédire une grande partie de vos revenus aussi.

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L’emplacement et un marketing percutant

Julie : L’activité marketing de Kvik est 100 % numérique. Nous faisons la promotion des produits en ligne sur les réseaux sociaux, en rencontrant les clients là où ils se trouvent, que ce soit sur Facebook, Instagram, YouTube, Pinterest ou ailleurs. Les clients peuvent prendre rendez-vous directement auprès du magasin via notre site Web. Notre activité marketing a donc une dimension nationale, tout en ayant un fort impact à l’échelle locale. 

Le magasin de Miguel se trouve en plein cœur de Valence, dans un emplacement de choix, à un angle de rue. Il est donc visible sur deux côtés. Ce magasin abritait une banque auparavant et il n’est pas très spacieux, mais il est situé dans une zone très fréquentée, avec de grandes vitrines qui mettent en valeur nos cuisines au design danois pour le plus grand plaisir des passants. 

Mais vous avez aussi un excellent emplacement, non ? Il est en plein cœur de la ville.

Miguel : Oui. Nous avons fini par le trouver après de nombreux mois de recherche. Je suis intimement convaincu que le commerce de détail ne peut se développer que grâce à un emplacement de choix. J’avais déjà eu quelques expériences dans le commerce de détail, mais dans un autre secteur. Et nous avons eu beaucoup de mal à trouver cet endroit, idéalement placé à un angle de rue. C’est comme un joyau de cristal. Avec d’immenses vitrines. Ainsi, vous pouvez voir tout ce qu’il y a à l’intérieur du magasin depuis la rue.

So these two streets there are joining in this corner and that really go straight to the main commercial street in the city. So we usually get between 30–50 people a day inside the store and I can tell you normal kitchen studios around the area that they don’t work with this kind of marketing tools and they don’t work with bookings, I know because I stepped in one of those to buy my own kitchen, maybe they can have two or three people a day going in. And we have between 30 and 50. And because of the place we are and also really because of the marketing Kvik has to make these people come in. 

Ce qu’il y a de bien, c’est que, dès l’ouverture du magasin, vous avez des clients grâce au travail réalisé en amont par l’équipe marketing.

— Miguel Zafon

Miguel : Nous proposons également trois façons différentes d’accompagner les clients. Nous proposons une réservation normale. Nous passons deux heures avec un client potentiel en magasin. En règle générale, nous l’appelons au préalable pour qu’il nous envoie avant sa venue tous les dessins, les idées et les plans afin que nous puissions…

Julie : Et les dimensions de sa cuisine.

Miguel :  Nous pouvons donc déjà élaborer quelque chose avant sa venue et lorsque cela est possible, nous prenons une heure et demie pour lui présenter le concept. Et même commencer à faire des choix. Et nous prenons tout le temps nécessaire pour expliquer la stratégie de développement durable de Kvik, car nous travaillons effectivement avec plus de 90 % de matériaux recyclés et cela compte vraiment plus que jamais par les temps qui courent. Les clients sont très sensibles à notre démarche en faveur de l’environnement.

Julie : Ont-ils des questions à ce sujet ?

Miguel : Bien sûr. Et nous sommes fiers de leur dire que nous sommes numéro un dans le monde en la matière. Et ils apprécient lorsque nous détaillons la façon dont nous procédons. C’est donc quelque chose de positif à faire savoir.

Nous choisissons des matériaux. Nous nous asseyons autour d’une table, et ce qui est vraiment sympa chez Kvik, contrairement à d’autres enseignes, c’est que vous pouvez venir dans un magasin, parler de votre cuisine et sortir avec des dessins, avec des rendus et avec un premier budget, un premier devis dès la première visite.

Ailleurs, il leur faut souvent deux semaines pour vous envoyer un e-mail si jamais votre projet retient leur attention et parfois, ils ne daignent même pas répondre. Si vous êtes à la recherche d’une nouvelle cuisine ou si vous envisagez d’en acheter une, vous n’avez pas envie d’attendre si longtemps. Nous avons également constaté que pour les gens qui viennent en magasin et demandent un devis, si vous attendez plus de deux ou trois semaines pour les recontacter, c’est trop tard, ils ont déjà acheté leur cuisine ailleurs.

Julie : Ah oui ? D’accord.

Miguel : Nous devons donc effectuer un excellent suivi à ce sujet.

Julie : Donc, à l’issue du rendez-vous, ils repartent vraiment avec les plans que vous avez ébauchés avec eux ?

Miguel : Bien sûr. Ils repartent avec un beau projet imprimé, le devis ainsi que quelques documents les informant sur les prochaines étapes s’ils achètent leur cuisine chez nous.

Because we are really quick also with delivering the kitchens. We had some problems in the past with all the Corona with materials but right now we are more or less one hundred percent again with the materials. So if they come and want the kitchen for as soon as possible, we can make it in less than one month. That’s crazy times for the kitchen world. We have our truck coming from Denmark every week. So we can just place the order every week for the next 30 days.

Un entrepôt central avec de l’espace pour s’agrandir

Julie : Et vous avez un entrepôt. Vous avez un petit magasin, mais vous avez aussi un entrepôt.

Miguel : Notre entrepôt se trouve à environ 50 minutes du magasin. C’est là que nous procédons au pré-montage des cuisines la plupart du temps. Le client peut ainsi comprendre comment sa cuisine va être construite et livrée. Nous montrons donc le devis et le projet au client. Il effectue le paiement ou le premier acompte pour réserver les produits en promotion. Après quoi, il nous suffit de nous en tenir à son projet et de lui accorder des réductions au cours des 12 prochains mois. Même s’il s’agit d’une restructuration ou d’une rénovation qui risque de prendre un certain temps, après le versement de ce premier acompte, nous réservons la promotion pendant 12 mois.

Julie : Vous pouvez donc verrouiller cette offre. Comme si vous l’achetiez pendant le Black Friday, mais que la réalisation de votre cuisine ne soit prévue qu’en mars prochain ou ultérieurement. C’est bien cela ? Je ne savais pas que cela fonctionnait comme ça. J’apprends quelque chose.

Miguel : Mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez rien changer. Cette première étape ne sert qu’à garantir la promotion. Après cela, vous pouvez toujours tout changer. Vous devrez immanquablement changer certaines choses après cela, car nous enverrons un architecte chez vous pour prendre des mesures professionnelles. La plupart du temps, les clients viennent au magasin avec des plans qu’ils ont réalisés eux-mêmes et qui ne sont pas tout à fait conformes. C’est tout à fait normal.

Julie : Et peut-être pas tout à fait exacts.

Miguel : Par exemple, la mesure des angles des murs est très importante. Ils ne sont jamais droits. Nous devons donc nous rendre sur place et à l’aide d’outils professionnels, nous prenons des mesures et nous nous assurons que le projet peut être installé conformément au plan élaboré en magasin. Cela ne se passe jamais comme ça, si bien que d’après les mesures, les clients modifient le projet pour l’adapter. Nous faisons donc revenir le client au magasin et nous retravaillons le projet. Ce deuxième rendez-vous peut ne prendre qu’une heure.

Deux magasins, c’était le plan initial

Julie : Comme vous pouvez le constater, il n’a pas fallu longtemps à Miguel pour passer du statut d’ingénieur informatique à celui d’expert cuisiniste.

Dès le début, Miguel avait prévu d’ouvrir deux magasins : un magasin phare plus spacieux et un autre magasin satellite, plus petit en ville. C’est alors qu’une certaine pandémie s’est déclarée et les plans ont changé. Mais Miguel a toujours en tête d’ouvrir deux magasins.

Et vous allez ouvrir un autre magasin, c’est ça ?

Miguel : Oui. Ce petit magasin que nous exploitons depuis deux ans dans le centre-ville devait, à l’origine, être le deuxième magasin. Je pense que nous appelons ce genre de magasins des magasins satellites. Et généralement, la première étape consiste à ouvrir un magasin principal. Environ trois cents mètres carrés, généralement, ou entre 200 et 400 mètres carrés, où vous pouvez facilement exposer toutes les cuisines qui figurent dans le catalogue. Et je pense que l’ouverture de ce magasin est désormais proche.

Nous nous occupons des permis de construire depuis deux ans. Et nous pouvons dire que nous avons maintenant des engins qui travaillent sur place parce qu’un nouveau bâtiment doit être construit. Il devrait être prêt en février, à quelques semaines près. Nous interviendrons pour organiser et mettre en place l’exposition. L’équipe chargée de la construction chez Kvik travaille très vite.

Oui. Si vous préférez voir le verre à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide, tous les retards accumulés autour de ce magasin principal m’ont conduit à revoir son concept. Au cours des deux dernières années, j’ai noté dans le dossier OneNote de mon ordinateur toutes les idées que j’aimerais mettre en place dans ce nouveau magasin. Et je dois vous dire que lorsque nous assistons à l’événement national qu’ils organisent chaque année…

Julie : Oui. L’assemblée annuelle.

Intégré dans notre nouveau concept de magasin principal

Julie : Nous avons présenté un nouveau design pour nos magasins lors de l’assemblée annuelle de 2022. En fait, nous avons construit un magasin entier lors de l’événement. Il présente tous nos modèles de cuisine dans différentes dimensions. Le nombre de cuisines exposées varie selon la taille du magasin. Il y a des plantes, un coin salon et différents espaces de rendez-vous. Vous pouvez ainsi rencontrer les clients de manière plus informelle, au lieu de vous asseoir à un bureau.

L’espace le plus important est notre Design Zone, qui bénéficie d’un excellent éclairage et de grands tiroirs contenant des échantillons de tous les différents matériaux et d’une grande surface où les clients peuvent évaluer différentes idées.

Miguel : Lors de l’assemblée annuelle à Herning, peut-être que la moitié des choses que j’avais notées au cours des deux dernières années avaient déjà été faites selon le nouveau concept, même si je n’en ai parlé à personne. C’était vraiment une belle découverte.

Julie : Quoi par exemple ? Qu’est-ce qui était…

Miguel : Les jardins verticaux. Ou encore les espaces où vous pouvez vous asseoir, sans nécessairement faire face à un des vendeurs.

 

Vous devrez accepter de vous faire aider et de progresser pas à pas afin de vous familiariser avec le concept et d’appliquer les méthodes de vente. Les cuisines Kvik se vendent différemment.

— Miguel Zafon

Une cuisine comme à la maison

Julie : Oui. Assis en face d’eux à un bureau. C’est plus décontracté, n’est-ce pas ? Comme dans un salon.

Miguel : Oui. L’espace que nous appelons la Design Zone où vous choisirez tous vos matériaux. C’est là que vous pouvez assembler les différentes finitions et couleurs que vous allez choisir, de la meilleure façon possible. Et aussi ce grand écran où vous pouvez vous inspirer de projets qui ont été réalisés avec le même matériau que celui que vous choisissez. Tellement de choses différentes. Et ils travaillent aussi sur un bouquet aromatique propre aux magasins Kvik.

Julie : Oui. En effet. Il y a un parfum. Oui. Je peux vous dire que ce parfum a fait l’objet d’intenses discussions.

Miguel : [laughter] Il y a tellement de choses à découvrir et tout a vraiment l’air incroyable. Il s’agit vraiment de transmettre le concept qui s’inscrit dans la durabilité. Il est indéniable que Kvik mise tout sur la durabilité des cuisines. Nous ne cessons de mettre en avant nos façades de cuisine fabriquées à partir de bouteilles en plastique recyclées. Mais je ne pense pas qu’ils puissent s’imaginer d’où elles viennent ou de quoi nous parlons. Mais cette fois, vous pouvez voir que ces bacs contiennent vraiment des bouteilles en plastique.

Julie : Oui. Vous ouvrez le tiroir et vous voyez le nombre…

Miguel : Lorsque vous ouvrez les tiroirs. Donc, vous expliquez le concept et il vous suffit d’ouvrir la porte et de voir le nombre de bouteilles nécessaires pour fabriquer l’une de ces façades. J’ai donc repris cette idée de la réunion et à l’heure où je vous parle, j’ai un de ces bacs dans mon magasin.

Julie : C’est une belle surprise lorsque vous faites la visite. 

Un espace pour les enfants

Miguel : Je suis donc très content du nouveau concept. Je suis vraiment ravi que le nouveau magasin adopte le nouveau concept.

Julie : C’est super. Vraiment génial.

Miguel : C’est aussi important pour moi parce que vous pouvez toujours apporter votre touche personnelle à votre magasin. Vous disposez d’un peu d’espace à personnaliser et j’ai vraiment de l’empathie pour les personnes accompagnées de jeunes enfants parce que j’ai trois petites filles. Prévoir un espace où les enfants se sentent à l’aise pour éviter qu’ils ne courent partout pendant que leurs parents sont en rendez-vous.

Donc, dans l’un de ces grands magasins, il doit y avoir un espace réservé aux enfants. Au moins l’une des tables doit être proche d’une zone réservée aux enfants afin qu’ils puissent jouer et s’amuser pendant au moins une heure et faire en sorte que les parents soient détendus, sentent que leurs enfants ne dérangent pas le reste du magasin et suivent le processus de conception avec leur designer, sans se sentir coupables d’être venus avec leurs enfants. C’est donc l’une des choses à laquelle je tiens vraiment.

Julie : Et vous n’avez pas de place pour cela en ce moment dans votre magasin.

Miguel : Hélas non. Pas le moindre centimètre carré.

Julie : J’ai vu ça dans certains magasins Kvik, un espace avec une petite table où les enfants peuvent dessiner et même jouer avec des briques Lego.

Miguel : Oui, mais ce sont vraiment de tout petits espaces. Moi, je vois les choses en beaucoup plus grand. [laughter]

Julie: That’s great.

Julie : Nous vendons du design danois et ce n’est pas très connu sur le marché espagnol. Le design danois peut être assez minimaliste en privilégiant les tons neutres, tandis que le style espagnol est plus coloré, alors comment Miguel s’y prend-il avec les clients pour faire l’éloge du design danois ? Viennent-ils dans son magasin en quête d’esthétique minimaliste ? Les produits Kvik se démarquent-ils sur le marché espagnol ?

Miguel : Eh bien, sachez que je ne suis pas un grand expert en design danois. Je peux vous dire que j’apprends beaucoup depuis deux ans. Selon moi, les différentes couleurs avec lesquelles nous travaillons sont vraiment un point fort, contrairement à d’autres marques qui proposent des couleurs complètement insolites. Si vous achetez une cuisine avec des portes d’une couleur insolite, au bout de quatre ou cinq ans, vous risquez de vous en lasser. Ce sont des couleurs intenses. Vous pouvez vous demander comment vous avez pu choisir une telle couleur il y a quatre ans. Donc, l’une des caractéristiques du design danois est qu’il doit s’inscrire dans la durée. Pas seulement en termes de qualité. Mais aussi pour le concept que vous avez choisi. Donc…

Julie : Donc, le style général doit plutôt être intemporel.

Miguel : Bien sûr. C’est pourquoi nous travaillons avec des couleurs plutôt neutres. Avec du blanc. Différents gris. Du noir. Et nous travaillons avec différentes essences de bois. Principalement du chêne clair et foncé. Cette année, nous proposons deux nouvelles tonalités vraiment sympa. Un beige et un argile, pour leur côté intemporel. Ce sont des tonalités neutres qui se fondent facilement à la décoration de votre maison. Donc, si vous optez pour des couleurs neutres dans votre intérieur bigarré, vous pourrez profiter d’une belle cuisine pendant longtemps. Lorsque les clients viennent nous voir avec les photos de leurs anciennes cuisines, vous pouvez voir ceux qui ont choisi, il y a 25 ans de cela, une couleur neutre et ceux qui ne l’ont pas fait. Notre objectif est vraiment d’aménager des cuisines qui dureront entre 20 et 25 ans.

Julie : Mais la nouvelle tonalité beige, l’Arizona beige et l’argile, ce sont des tonalités à la fois très tendance et intemporelles. Ce n’est pas le genre de couleur dont vous allez vous lasser au bout de 5 ans.

Miguel : Il en va de même avec ce vert clair que nous avons lancé avec le modèle Ombra l’année dernière. C’est notre deuxième cuisine la plus vendue à l’heure actuelle.

Noliam, numéro un des ventes

Julie : Quelle est la cuisine que vous vendez le plus ?

Miguel : En ce moment, c’est plutôt Linearis. Oui. Parce qu’il s’agit d’un style qui est vraiment ou était vraiment à la mode en Espagne et on s’oriente davantage vers les nouvelles couleurs de Bordo parce qu’elle est vraiment abordable et plutôt séduisante. Quant à moi, j’avais un faible pour l’ancien modèle Tacto. C’était mon préféré il y a quelques années lorsque nous avons commencé avec la marque Kvik. Actuellement, si je devais choisir une cuisine pour moi, j’opterais pour la cuisine Bordo en beige. Elle est vraiment magnifique.

Julie: Just a note - we still have Linearis, but the name has changed to Noliam and we just introduced it in two new colours - our very popular arizona beige and in a foil with a wood look. It’s our most affordable kitchen design in a lineup where all our kitchens have surprisingly low prices.

Miguel: We’re selling right now nearly four out of ten quotations we are making in the store. So it’s ten kitchens we make quotation in the store, we sell four of them. So..

Julie : Et elle est d’un bon rapport, n’est-ce pas ?

Miguel : Oui, excellent. Je peux vous dire que vous ne pouvez pas trouver d’équivalent dans un autre magasin. Je ne parle pas d’un autre magasin Kvik. Je veux dire qu’aucune autre marque n’est en mesure de le proposer. Je ne sais même pas si les autres marques le connaissent. Parce que, chez Kvik, nous mesurons tout. Nous comptons le nombre de personnes qui se rendent au magasin. Nous comptons le nombre de personnes qui entrent dans le magasin et qui sortent avec un devis et, après cette étape, nous comptons le nombre d’entre elles qui achètent effectivement une cuisine. Nous supervisons en permanence l’ensemble de l’entonnoir et prenons des décisions au vu de ces informations. Et c’est le genre d’entreprise qu’il me plaît de diriger. 

Recherchez un emplacement et discutez-en avec Kvik parce qu’ils vont vous accompagner tout au long du processus. Ils vont vous former. Ils vont vous aider.

— Miguel Zafon

Formation dispensée sur tous les aspects de l’activité

Julie : Non seulement Kvik fournit une assistance pour gérer sainement l’activité, mais l’enseigne met également à notre disposition des consultants en commerce de détail dans chaque pays. Par ailleurs, notre Kvik Academy fournit toutes les formations nécessaires sur les cuisines et sur les systèmes informatiques, comme notre logiciel de dessin, Kreator. 

Miguel : Nous bénéficions de deux types de support. Il y a l’équipe. Pas seulement l’équipe informatique qui est là pour tout superviser. En Espagne, nous avons une équipe Kvik pour aider les magasins qui fonctionnent déjà et pour assister les nouveaux franchisés pour la mise en route de tous les processus et dispenser des formations. Formation sur les produits. Formation sur les logiciels. Nous utilisons…

Julie : Est-ce que c’est aussi le conseiller spécialisé dans la vente au détail qui dispense cette formation ? 

Miguel : Oui. Nous avons donc l’académie au Danemark qui regroupe des conseillers spécialisés dans la vente au détail. Cette équipe dispense aux nouveaux franchisés une formation d’un mois. Après cela, ils sont à vos côtés dans le magasin dès l’ouverture du magasin pour vous aider à accueillir les premiers clients. Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que vous avez des clients dès le premier jour parce que l’équipe marketing a fait son travail en amont. Donc, vous ouvrez un magasin et vousavez environ une vingtaine de réservations pour la première semaine alors que les portes ne sont pas encore ouvertes.

Julie : Waouh ! C’est génial.

Miguel : C’est bien parce que vous avez des clients dès le tout début et cela vous permet d’être immédiatement dans le bain. Vous devez également faire vos preuves dès le début. C’est pourquoi, vous bénéficiez de cette assistance et de cette formation en amont. Par ailleurs, Kvik organise une très belle journée d’inauguration avec tapis rouge, ballons et petits fours pour les clients. C’est vraiment chouette. Nous apprécions tous cette journée.

Julie : L’ouverture d’un magasin Kvik représente un gros investissement qui nécessite l’élaboration d’un plan opérationnel à long terme. À cet effet, Kvik dispose d’une équipe qui peut vous aider à créer le plan opérationnel en question. Mais après tout, c’est vous le patron et c’est à vous de fixer vos objectifs. 

Miguel : Il faut investir environ 250 000 euros pour chaque magasin. Selon notre plan opérationnel, et si tout s’était passé comme prévu, nous étions censés rentrer dans nos frais dès la quatrième année et commencer à gagner de l’argent à partir de la cinquième année. Telle était l’analyse de rentabilisation. Nous allons y arriver.

Julie :  Et vous avez pris deux ans de retard.

Miguel : Mais nous allons y arriver. Je ne suis pas vraiment inquiet à ce sujet. Nous avons juste besoin d’apprendre à gérer l’activité. Pour la marge brute qui est censée se situer entre 30 et 32 %, elle est descendue à 22 % à cause des erreurs que nous avons commises, mais c’est le lot de chaque nouveau franchisé. Il faut donc commencer doucement.

Vous devez commencer à embaucher du personnel quand vous en avez besoin, en anticipant les coûts et le temps que cela va prendre. Certains franchisés commencent modestement et, dès qu’ils en savent un peu plus, développent l’activité.

Dans mon cas, nous avons commencé très fort tout en restant transparents vis-à-vis de Kvik et il s’avère que nous devons changer de stratégie. Ce n’est pas grave. Ça va bien se passer. J’en ai d’ailleurs beaucoup discuté avec le responsable pays. [laughs] Il n’est pas facile d’y voir clair avec tous ces chiffres pour n’importe quel franchisé et de lui dire, eh bien, c’est ça être son propre patron. C’est comme ça que vous dites ?

Julie :  Exercer une activité indépendante ?

Miguel : Oui, avoir une activité indépendante.  Pour moi, c’est gérer une entreprise. Une entreprise de six, sept millions d’euros avec une structure, des employés et des équipes. C’est ça mon ambition. C’est notre ambition. Et nous y arriverons, j’en suis sûr.

Mais je pense que l’approche en tant que franchisé consiste à exercer une activité indépendante. Ainsi, je suis sûr que votre activité peut devenir rentable dès la deuxième année. Ça c’est pour être rentable. Ensuite, pour récupérer votre argent, il faut un peu plus de temps. Mais ce n’est pas avec un seul magasin Kvik en Espagne que vous allez devenir riche. Je sais qu’en Hollande et dans tous ces pays, le volume des ventes est carrément plus élevé et le prix de chaque cuisine est environ le double de ce qui est pratiqué ici. Ce n’est pas comme ça en Espagne. Je pense donc que l’approche doit être différente.

Vous constaterez que tous les franchisés en Espagne travaillent en couple. Il s’agit d’une activité indépendante à deux. Donc, si les deux travaillent dans le magasin, inutile d’embaucher autant de personnes. Ainsi, les résultats se feront peut-être moins attendre. Je n’étais pas dans ce cas de figure-là. Nous avons changé notre stratégie au bout d’un certain temps pour nous tenir prêts et ne pas perdre d’argent jusqu’à ce que nous ouvrions le deuxième magasin.

L’assistance de Kvik est formidable

Miguel : Tout va bien. C’est juste qu’il faut connaître et étudier le plan opérationnel, savoir s’adapter et vraiment à anticiper chaque étape. C’est ce que vous apprenez au bout d’un certain temps. On ne peut pas tout savoir. Vous devrez accepter de vous faire aider et de progresser pas à pas afin de connaître l’activité, vous familiariser avec le concept et appliquer les méthodes de vente. Les cuisines Kvik ne se vendent pas de la même manière que les autres. Nous avons la chance d’avoir une excellente Academy. Allan est incroyable. Après un ou deux jours de formation avec Allan, nos vendeurs augmentent leurs ventes de 50 %. C’est fulgurant.

Julie : Waouh ! C’est génial.

Miguel : C’était impressionnant. Il a suffi de changer l’ordre de l’argumentaire de vente adressé aux clients. L’impact est donc énorme.

Julie : C’est fort.

Miguel : Donc, à l’issue de ces étapes et de ces apprentissages, vous pouvez vous lancer. Il ne s’agit là que des étapes à franchir et des connaissances à acquérir. Vous disposez d’une marge supplémentaire sur les produits Kvik pendant les premiers mois que Kvik vous accorde pour être plus à l’aise au début. Et tout cela compte.

In my opinion it’s more important to have experience in running a business than to have experience in the kitchen world. If you have run any kind of business, I think you are more prepared to start with a Kvik project than if you have been selling kitchens for 20 years. That’s my opinion. Because you are not going to sell kitchens. That’s just one part of the thing you’re going to need to do. You’re going to deal with purchasing. You’re going to deal with pre-mounting. You’re going to deal with calendars. You’re going to organise teams. You’re going to..

Julie : Encadrer du personnel.

Miguel : Oui, encadrer du personnel, entre autres. Vous allez devoir faire tellement de choses. Vous devez faire une déclaration fiscale. Vous occuper des permis. Des permis d’ouverture d’établissement. Vous devrez trouver un emplacement. Donc, si vous avez de l’expérience dans ce genre de démarche, ce sera beaucoup plus facile que si vous vendez des cuisines depuis 20 ans. C’est mon avis.

Faites-en trois magasins !

Julie : Et bien sûr, nous avons demandé à Miguel quel conseil il donnerait à quelqu’un qui envisage de prendre une franchise Kvik. 

Miguel : Le conseil que je donnerais à quelqu’un qui envisage d’ouvrir un nouveau magasin en Espagne serait d’être vraiment motivé pour se lancer dans l’aventure, de dénicher un endroit vraiment sympa et bien sûr de s’entourer des bonnes personnes. Moi, j’ai foi en les gens. Je passe beaucoup de temps à recruter les bonnes personnes. Je n’ai jamais délégué cette tâche. C’est moi qui m’en occupe.  Parce que je sais pertinemment où je veux être dans cinq ans. Je sais précisément quelle est ma vision et personne ne peut mieux en parler si ce n’est moi.

La tâche peut être ardue au début, car nous ouvrons de nouveaux marchés en Espagne. La marque n’est pas encore très connue. Pour l’heure, les candidats potentiels peuvent ouvrir la porte d’un des magasins ou consulter le site Web pour se faire une idée de notre travail. Mais les bons éléments ne sont évidemment pas au chômage. Ils sont actifs. Donc, le mieux, selon moi, est d’aller les chercher. Parlez-leur de vos ambitions. De votre vision. Demandez-leur de se renseigner sur les produits.

De visiter le site Web. Incitez-les à se rendre dans un magasin. Nous comptons maintenant dix magasins en Espagne. À Valence, Madrid, Barcelone, Marbella et Bilbao. Je suis sûr qu’il y a un magasin à proximité ou à quelques kilomètres en voiture et, qu’après leur visite, ils seront vraiment convaincus. Ils vont être séduits et inspirés par les magasins, qui sont sublimes. Et après cela, trouvez des talents.

Recherchez un emplacement et discutez-en avec Kvik parce qu’ils vont vous accompagner tout au long du processus. Ils vont vous former. Ils vont vous aider. Ils vont vous permettre de passer un peu de temps dans l’un des magasins qui tournent déjà. Ils vont vous faire visiter des magasins en dehors de l’Espagne. Ceux qui enregistrent les meilleurs résultats avec plus d’un millier de cuisines livrées par an. Ils ont donc un vrai savoir-faire. Ce sont de bons vendeurs. Ils connaissent à la perfection tous les processus à mettre en œuvre. Il suffit de s’y mettre.

Julie :  Alors, comment vous voyez-vous dans cinq ans ?

Miguel : Eh bien, [laughter] j’envisage toujours d’avoir trois magasins. Je dispose des ressources humaines pour gérer trois magasins. J’ai l’entrepôt pour gérer trois magasins. Je suis prêt à gérer trois magasins. Nous avons toujours su où allaient se trouver les deux premiers. L’un au sud de Valence. Mais, ce sera plutôt le deuxième. C’était censé être le premier. Un petit magasin, très classe et accueillant, dans le centre-ville.

Julie : Un magnifique magasin en centre-ville. Il est en effet très classe. Oui.

Miguel : C’est celui que nous exploitons à l’heure actuelle. Pour le troisième, nous avions plusieurs options possibles. J’ai une préférence pour les environs d’Alicante.

Julie : Super. Voilà de beaux objectifs à réaliser.

Mais le mieux dans les cuisines, c’est qu’on y concocte de bons petits plats.

Julie : Pour conclure, et comme nous avons parlé de cuisines, nous n’avons pas pu résister à l’envie de demander à Miguel d’évoquer sa passion pour la cuisine qui a été un élément déterminant dans son choix de s’adresser à Kvik lors de cet événement dédié à la franchise Kvik en 2019, qui a changé le cours de sa vie. 

Miguel : Je suis marié depuis 17 ans et c’est moi qui cuisine à la maison. J’adore ça parce que pour moi, cuisiner est le moment de détente de la journée lorsque vous avez un emploi du temps bien rempli.

I like to buy fresh food for every day meal. So I ride my car to my house. Stop by the shop. Ten minutes. Choose the fish or choose the meat or choose the vegetables I’m going to have that day for dinner because I’m going to cook them so I like to choose them. Then I arrive home and I like to spend those 30–40 minutes not something quick. I would like to make a good meal because also when it’s not just for you. That you are making three little girls grow. You think more about that. To be more healthy. So we have always vegetables and fruit after whatever we have for dinner.

Julie : C’est super. Vraiment chouette

Si votre intérêt pour les cuisines commence par la préparation de bons petits plats ou tout simplement parce que vous aimez manger, pourquoi ne pas vous lancer dans une nouvelle aventure dans l’industrie de la cuisine, en suivant l’exemple de Miguel. Depuis notre dernier entretien, il a ouvert son deuxième magasin, Kvik Alfafar. 

Kvik est une entreprise solide, qui opère depuis plus de 40 ans, avec près de 200 magasins dans 12 pays. Si nous avons réussi à susciter votre intérêt et à réveiller l’entrepreneur qui sommeille en vous, consultez notre site Web pour connaître les opportunités dans votre région. Un lien est disponible dans les notes de l’émission. Nous proposons de reprendre des magasins existants, ainsi que d’ouvrir un tout nouveau magasin dans un nouvel emplacement. Peut-être qu’une réorientation professionnelle dans l’industrie de la cuisine vous attend !

Avant de vous quitter, voici une recommandation pour un podcast. Si vous ne pouvez tout simplement pas vous lasser des cuisines, nous vous recommandons vivement l’épisode Conan O’Brien de l’excellent podcast, Your Mama’s Kitchen. 

Merci de nous avoir écoutés !

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À la une de cet épisode

Miguel Zafon

Propriétaire, Kvik Valencia & Kvik Alfafar

Julie Broberg

Animatrice, podcast La Cuisine Conviviale®