Rencontre avec nos franchisés

Tjadlind Arends-Woller – Kvik Leeuwarden

Tjadlind Arends-Woller et son mari Ted Arenda ont ouvert Kvik Leeuwarden en septembre 2020. Tandis que Tjadlind gère les ventes, Ted s’assure que les cuisines sont parfaitement installées. Le couple forme ainsi une équipe complémentaire.

Lassés du salariat, Tjadlind et Ted ont décidé de poursuivre un vieux rêve : gérer leur propre entreprise. Tjadlind n’avait ni expérience en tant qu’entrepreneur ni connaissance de l’industrie de la cuisine. Alors, comment s’est-elle retrouvée à la tête d’une franchise Kvik ? Nous lui avons demandé ce qu’elle avait ressenti en tant que femme en se lançant dans un secteur dominé par les hommes, au plus fort de la pandémie, dans une période probablement d’autant plus complexe.

Du salariat à la vente en cuisine

Vous étiez salariée et sans expérience dans l’industrie de la cuisine. Comment avez-vous fini chez Kvik ?

J’ai travaillé au siège social de Friesland Campina. J’ai toujours été salariée et je n’avais aucune expérience dans l’industrie de la cuisine. Mais, j’ai toujours voulu créer ma propre entreprise de design d’intérieur. Pendant mes études, j’ai beaucoup travaillé à l’étranger tout en m’orientant vers l’exportation. À 40 ans, je me suis dit que j’occupais un bon poste que je pourrais conserver jusqu’à la retraite. Mais je rêvais toujours d’ouvrir un jour ma propre boutique.

J’ai toujours suivi des formations et des cours de design d’intérieur pour mon plaisir personnel. La Scandinavie est ma destination de vacances préférée et j’ai une cuisine Kvik à la maison. J’ai dû faire la Frise/la Randstad en voiture pour trouver ma cuisine, car il n’y avait pas de succursale à proximité de chez moi. Kvik m’a séduit pour son design et sa transparence. Je voulais ma propre boutique, mais pas un petit magasin de design d’intérieur. Je trouverais cela ennuyeux. Je voulais quelque chose de plus grand, de préférence tourné vers l’international. Chez Kvik, tout s’est déroulé à merveille. Si je n’avais aucune expérience dans l’industrie de la cuisine, tout s’apprend et j’étais convaincue d’être assez motivée pour réussir.

Comment s'est passé le démarrage ?

Kvik partageait mon point de vue et voulait me donner ma chance. J’ai dû apprendre le métier. Le plus difficile, c’est que je me suis lancée juste avant le coronavirus ; le monde a basculé alors que nous venions tout juste de signer tous les papiers. Cela m’a particulièrement marqué pendant la période de formation, car la plupart des magasins ont dû fermer. Je ne pouvais pas bénéficier de conseils personnels du Danemark et les occasions d’observer d’autres franchisés Kvik se faisaient rares. J’ai donc dû apprendre le métier en ligne principalement.

Si le monde s’est arrêté, de nombreuses personnes ont décidé de rénover leur maison. La demande de nouvelles cuisines était immense. C’était plutôt bien mais cela ne m’a pas permis de démarrer en douceur. Respecter toutes les règles n’était pas simple non plus. Me suis-je trompée par méconnaissance ? Est-ce l’argent de la formation ? Ou les circonstances sont-elles mauvaises ? C’est chouette d’apprendre au fur et à mesure auprès d’un franchiseur.

Avez-vous consciemment choisi une franchise et quels en sont les avantages ?

J’étais un peu hésitante à l’idée de me franchiser parce que j’en avais une certaine image. La vision d’une camisole de force. Je repousse les limites et j’enfreins les règles, mais toujours pour le meilleur et Kvik apprécie cela.

Comment vous êtes-vous appropriée votre magasin ?

En ce qui me concerne, le magasin devrait être en centre-ville et non dans une zone industrielle. J’ai dû me battre, car les gens avaient peur que le magasin soit trop petit. Heureusement, Kvik m’a suivie. Ma réussite l’incite même à se concentrer davantage sur ce secteur. Le caractère local du magasin ne donne pas l’impression qu’il appartient à une chaîne.

Les fleurs sont fraîches et je propose un bon café dans une jolie tasse et des douceurs savoureuses. Je veux que les clients se sentent comme dans un salon pour mettre en avant l’image « décontractée » du design danois. L’organisation de la franchise désirant ce qu’il y a de mieux pour l’ensemble de l’entreprise, elle est attentive aux idées proposées. Mon entêtement emportera l’adhésion dès lors qu’il sera bénéfique à la formule. Kvik est donc un franchiseur avec lequel il est très agréable de travailler. Au bout de quelques mois, on m’a même proposé de rejoindre le comité produits, qui réfléchit aux nouveaux produits et aux innovations.

 

Le franchiseur se charge de nombreuses questions générales, afin que vous puissiez vous concentrer sur votre entreprise. C’est un avantage.

— Tjadlind Arends-Woller – Kvik Leeuwarden

Quel avantage confère un modèle de franchise comme celui de Kvik ?

Mes collègues franchisés sont implantés dans toute l’Europe. Comment se débrouillent-ils dans les autres pays ? Quelles idées pourrions-nous adopter ? C’est instructif et intéressant. Au niveau national, les franchisés sont également vos collègues. Cela est à la fois agréable et utile. Le franchiseur se charge de nombreuses questions générales, afin que vous puissiez vous concentrer sur votre entreprise. C’est un avantage. J’aimerais m’impliquer dans la durabilité et l’innovation, mais je n’ai tout simplement pas le temps pour cela. C’est pourquoi j’apprécie particulièrement qu’un franchiseur chapeaute le tout, supervise la vision d’ensemble et s’impose comme une force motrice. Cela n’est tout simplement pas possible à mon niveau.

Nous rencontrons régulièrement des franchisés néerlandais. Des consultations et de petits ateliers sont également organisés. Enfin, nous discutons de la direction à suivre. Chaque franchisé gère son propre magasin, mais nous pouvons toujours nous contacter.

 

Une signature au stylo rose

Vous êtes une femme franchisée, qu’est-ce que cela fait de travailler dans l’industrie de la cuisine ?

C’est vraiment un monde d’hommes. J’ai été la première femme franchisée à signer son propre contrat de franchise. Cela m’a vraiment plu. J’ai signé mon contrat avec un stylo rose. Bien sûr, de nombreuses femmes travaillent dans les magasins sous franchise et dans les succursales de Kvik, mais jusqu’alors, c’était toujours la signature d’un homme qui apparaissait sur le contrat.

Quand je suis dans le magasin, on me demande parfois : « Puis-je parler au propriétaire ? » C’est moi ! « Oui, mais je voudrais parler au vrai propriétaire. » C’est toujours moi ! Parfois, on me pose des questions pour vérifier si je sais vraiment de quoi je parle. Les gens n’ont pas l’habitude que les femmes vendent des cuisines, donnent des conseils sur les aspects techniques, mesurent et assemblent des cuisines. Je dois donc vraiment faire mes preuves et m’accrocher.

D’autres franchisées se sont lancées après moi. La présence des femmes se généralise doucement. Dans mon magasin, je n’emploie que des femmes. Non pas que les hommes ne soient pas autorisés à travailler pour moi, mais les choses se sont passées ainsi et j’aime vraiment cela. Je pense aussi que c’est formidable que davantage de femmes souhaitent devenir cuisinistes. Si vous aimez cela et que vous êtes douée, pourquoi vous priver ? J’ai des stagiaires de 18 ans dans le magasin qui travaillent également à l’entrepôt. Leur bonheur affiché d’installer des meubles me donne une énergie incroyable.

Quel est votre rêve Kvik ?

Je veux un beau magasin dans lequel j’aime travailler, avec mes employées, et je veux que nous gagnions de l’argent ensemble. Je veux que chaque client se sente le bienvenu et qu’il ne passe pas inaperçu lorsqu’il entre dans mon magasin. Je veux qu’il comprenne que nous sommes accessibles, qu’il peut entrer facilement et repartir avec la cuisine de ses rêves. Mon plus grand rêve consiste à accroître ma masse salariale féminine avec davantage de designers et de personnel à l’entrepôt. Je veux montrer que ce n’est plus un monde d’hommes. Je ne veux plus que le terme « cuisiniste » ne se décline qu’au masculin et désire continuer de prendre du plaisir dans ce que je fais.

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